Portrait de Sganarelle
Sganarelle est le serviteur de Dom Juan et son seul allié. Sganarelle sait tout de son maître. Il est responsable de tout le comique dans la pièce, par exemple c'est assez comique quand il essaie de parler comme Don Juan. Sganarelle est fasciné par l'éloquence de son maître, c'est pourquoi il essaie de l'imiter. Il fait parti de la bourgeoisie. Il n‘est pas loyal, très égoïste et adore l‘argent (ces derniers mots dans la pièce sont "mes gages, mes gages"). Sganarelle est donc un moraliste peu conséquent. Il est superstitieux, par exemple il a peur du loup garrou et du moine bourru. Pour Sganarelle la religion et la superstition sont la même chose. Sganarelle sait tout de son maître. Sganarelle adore le tabac autant que Dom Juan aime la séduction des femmes.

[classe G5, Leonardo]

Portrait de Done Elvire
Don Elvire est la femme de Dom Juan et la sœur de Dom Carlos et de Dom Alonse. Comme Dom Juan elle fait partie de la noblesse. Elle est très croyante, à part le pauvre elle est peut-être le seul personnage croyant de la pièce. Avant d'épouser Dom Juan, elle vivait dans un couvent. Don Elvire a été quittée par Don Juan. Elle représente toutes les victimes de Dom Juan, c'est-à-dire les femmes séduites par Dom Juan. Les deux frères de Done Elvire sont obligés de venger l’honneur de leur sœur et de leur famille.

[classe G5, Ronald]

Portrait de Dom Juan
Dom Juan est le personnage principal. Il fait partie de la noblesse. C’est le maître de Sganarelle et le mari de Done Elvire. Il aime séduire les femmes, c'est un grand séducteur. La séduction est sa plus grande passion. Dom Juan est un athée, c'est-à-dire il ne croit pas en Dieu. En plus, c'est un menteur et il est malhonnête. Il dépend financièrement de son père Don Louis. Il a tué le commandeur pour une affaire de femme.

[classe G5, Fabian]

Portrait de Sganarelle
Sganarelle est le valet de Dom Juan. Il a peur de l’enfer bien qu’il ne soit pas très croyant. Il ne trouve pas bien ce que Dom Juan fasse avec les femmes. Il n’est pas très loyal envers son maître, par exemple il parle mal de Dom Juan quand celui-ci n’est pas là. Sganarelle dit même qu’il déteste Dom Juan, mais qu’il doit rester avec lui par lâcheté. On voit que Sganarelle veut être aussi intelligent et éloquent que son maître, par exemple quand il essaie d'argumenter comme Don Juan ou quand il veut discuter sur la religion avec Dom Juan. Mais comme (=da) Sganarelle n'est pas très cultivé en fait, il reste un peu maladroit. Le personnage de Sganarelle produit en grande partie le comique de la pièce.

[classe G4, Pascal]

Portrait de Youssef Kadir
Youssef Kadir est le père de Momo. Il était le proxénète de la mère de Momo qu'il a tuée. Il a déposé son fils chez Madame Rosa quand Momo avait trois ans. Maintenant, après onze ans, il veut que Madame Rosa lui rende son fils. Pour éviter que Momo doive partir et vivre avec son père, elle se sert d'une stratégie assez rusée: elle dit à Youssef Kadir qu’elle l’a élevé comme juif par erreur. Le lecteur sait que ce n’est pas vrai. Madame Rosa ne veut pas que Momo s'en aille avec son père. La réaction de Youssef Kadir montre qu'il est assez raciste car il dit qu’il ne veut pas de fils juif. Il a donné un musulman à Madame Rosa, alors il veut qu’on lui rende un musulman. C'est le seul raciste dans ce livre, car tous les autres personnages se présentent extrêmement tolérants vis-à-vis d'autres religions. Madame Rosa, par exemple, étant juive, fait tout pour que Momo puisse apprendre sa religion et sa culture.
Youssef Kadir est l'assassin de la mère de Momo et il a passé beaucoup d'années dans une clinique psychiatrique. C’est la raison pour laquelle Madame Rosa va souvent chez le docteur Katz avec Momo, par exemple quand il a jeté l’argent dans l’égout. Elle a toujours peur que Momo soit héréditaire, c'est-à-dire qu'il a hérité les tendances violentes de son père.
Après la visite chez Madame Rosa où celle-ci le fait croire qu'elle a élévé Momo comme juif, il meurt dans les escaliers à la suite d'une crise cardiaque.
Pour Momo cette visite du père qu'il a toujours souhaité est très bizarre. Dans un seul moment il a trois ans plus qu’avant. C’est quand même un peu troublant. Après la mort de son père, il s'assoit à côte de celui-ci et il fume une cigarette qu'il trouvait dans la poche de son père.

[classe G4, Anja]

Portrait de Don Louis
Dom Louis est le père de Dom Juan et appartient comme celui-ci à la noblesse. Il est très croyant et il n'aime pas la manière de vivre de son fils qui ne se comporte pas bien et ne suit pas les règles des nobles. C'est la raison pour laquelle Dom Louis ne veut plus donner d’argent à Dom Juan.
Dom Louis est très naïf - ou peut-être c'est par amour paternel - car il croit tout ce que Dom Juan lui dit et il se laisse facilement séduire par son fils qui arrive à manipuler tout le monde grâce à son éloquence. Dom Juan dépend financièrement de son père parce qu'il ne travaille pas. Et c'est cette dépendance financière qui pousse Don Juan finalement à faire croire à son père qu'il a changé, qu’il est devenu un autre et qu'il suivra désormais (=künftig) les règles de la société et de l'église. Mais le lecteur voit que Dom Juan fait seulement l’hypocrite pour regagner ses avantages.

[classe G4, Olivia]

Portrait d'Ismène
Ismène est la fille d'Œdipe et la sœur aînée d'Antigone. Elle a deux frères, Etéocle et Polynice. Il est plusieurs fois mentionné (=erwähnt) dans le texte qu'Ismène est beaucoup plus belle que sa soeur. Elle se comporte plus raisonnablement et plus discrètement qu’Antigone. Elle est compatissante et comprend les difficultés d'Antigone d'accepter la décision du roi, mais elle n'arrive pas à s'opposer aux ordres du roi Créon. Elle est raisonnable et sérieuse. Elle est moins courageuse qu'Antigone bien qu'elle admire le courage de sa soeur. Ismène admire sa sœur pour sa force. Un jour Ismène dit même qu'elle veut mourir avec sa sœur, mourir pour les idéaux de sa sœur cadette (=jüngere). Mais Ismène joue le rôle de la belle pendant qu'Antigone joue le rôle d'une  héroïne. Ismène a l’impression que sa sœur a trouvé sa place dans le monde, tandis ce qu'elle-même n'a battu pour rien.
Ismène s'adapte à son environnement et obéit toujours aux ordres du roi. En même temps elle soutient et admire Antigone pour son courage, bien qu'elle ne puisse pas vraiment s’identifier avec elle. Elle ne veut pas qu'Antigone meure et qu'elle la laisse seule. Ismène préférerait qu'Antigone accepte les règles de Créon et qu’elle prenne de nouveau envie de vivre.

[classe G4, Priscilla]

Portrait du roi Créon
Dans la pièce Antigone, Créon est le roi actuel de Thèbes. Après la mort d'Œdipe, ses deux fils Étéocle et Polynice se disputaient le trône de Thèbes et à la fin ils se sont entre-tués. C’est la raison pour laquelle Créon et ‘maintenant’ le roi de Thèbes. Il a donc dû devenir roi et il accepte d'assumer ce rôle. Mais Créon est prisonnier de son rôle de roi, ceci se montre dans le fait que son rôle politique est plus important que sa vie privée.
Créon est aussi le père d'Hémon et l’oncle d’Antigone, d'Ismène, de Polynice et d'Étéocle. Entre Créon et Antigone se développe un conflit compliqué et vraiment dangereux – qui termine par la mort d'Antigone.
Ce conflit se développe parce que Créon a interdit d’enterrer Polynice après que celui-ci avait attaqué Thèbes. Pour Thèbes et pour le roi, Polynice est un traitre (=Verräter). Antigone n’est pas du tout d’accord avec cela, alors elle essaie d’enterrer son frère sans permission. Créon avait dit qu’il allait faire tuer celui qui essaie d’enterrer Polynice. Mais quand il remarque qu’il devrait tuer sa nièce Antigone, il essaie d’éviter cette mort, mais sans succès. Elle ne veut pas être sauvée. Elle est prête à mourir. A la fin de la pièce, Antiogne est condamnée à mort pour avoir enterré son frère Polynice malgré les ordres du roi Créon.
Créon n’a pas voulu qu’elle meure, mais il a « dû jouer son rôle »… A la fin de la pièce, Créon est tout seul: Après la mort d'Antigone, son fils s'est suicidé, il reste donc sans successeur (=Nachfolger), et sa femme Eurydice s'est suicidée.

[classe G4, Gabriel]


Portrait de l'instituteur Bernard
Monsieur Bernard est l'instituteur du village de Saint-Maurice. Knock veut faire une collaboration avec Bernard, ce qui étonne beaucoup Bernard, car avec le prédécesseur, le docteur Parpalaid, il n’y avait pas de collaboration. C’était une relation légère ("Il nous arrivait de faire un billard") qu'il entretenait avec Parpalaid. Knock apprend à Bernard que les habitants ne font pas assez attention à leur santé. Et qu'il voudrait que Bernard s'occupe de l'enseignement populaire de l'hygiène, c'est-à-dire qu'il informe et instruit les gens sur ce que sont les microbes, germes et virus. D’abord, Bernard dit que ce n’est pas lui qui doit faire cette initiative. Knock le flatte (et le séduit) en disant que sa modestie est un grave défaut et qu’il possède "une autorité morale et une influence personnelle peu communes". Après la manipulation par Knock, Bernard devient un des ses alliés (comme le pharmacien). Monsieur Bernard se met à faire peur aux habitants en tenant des conférences sur "les porteurs de germes" etc. Ainsi le docteur Knock gagne de plus den pus de patients qui veulent se faire soigner par lui.

[classe G4, Ronald]

Portrait de Don Juan
Don Juan est le protagoniste de la pièce "Don Juan" de Molière. Son père Don Louis n'est pas d'accord avec la manière de vivre de son fils. Il veut que Don Juan se comporte plus moralement, comme un noble devrait se comporter, car "noblesse oblige". Pour que Don Juan reçoive tout son de son père, il le fait penser qu’il a changé et qu'il vit comme un noble. Don Juan est très éloquent, c'est-à-dire il s'exprime très bien et arrive ainsi à manipuler son entourage et séduire les femmes. Son serviteur, Sganarelle, est impressionné par l'éloquence de son maître, il désire ardemment être comme lui.
Don Juan est le mari de Donne Elvire, mais il ne s’intéresse plus à elle. Pour ça il est à la fuite, d’une part d’elle, d'autre part de ses frères qui veulent le tuer. On peut dire qu’il s’intéresse seulement aux choses qu’il ne peut pas avoir, par exemple aux femmes déjà fiancées, par exemple Charlotte, etc. Tout ce qu’il peut avoir facilement n’est pas intéressant pour lui. Il fait toujours ce qu’il veut et il ne veut pas être restreint dans sa liberté, ni par la société ni par l'église. Don Juan n'est pas du tout croyant, c'est un athée qui se moque constamment de la religion. Don Juan est aussi égoïste, il s’intéresse seulement à ses propres avantages
En résumant on peut dire qu’il est un personnage infidèle, séducteur et libertin blasphémateur.

[classe G4, Pascal]

Le couple Don Juan et Sganarelle
L'un dépend de l'autre. Sganarelle est le serviteur de Dom Juan, son compagnon et admirateur. Sganarelle dépend de son maître pour des raisons économiques, sociales et personnelles. Il lui obéit, mais reçoit quand même parfois des soufflets. Dom Juan se sert de lui dans toutes les occasions. Il est donc aussi dépendant de Sganarelle. Sganarelle ne fait rien que son travail de valet. Sganarelle critique Dom Juan très vivement, souvent quand celui-ci n'est pas là. Il l’insulte comme "pourceau d'Epicure", "vrai Sardanapale" ou "hérétique". Il présente son maître comme un libertin sans aucune morale : "Rien n'est trop chaud ni trop froid pour lui". Sganarelle essaie parfois de changer la manière de vivre de son maître, mais Dom Juan ne suit pas ses conseils. On sait qu´en réalité Sganarelle l'admire: "Ah quel homme ! Quel homme !" (après la visite de Dom Juan chez son père). Sganarelle juge toujours les actions, le comportement et les pensées de son maître et en même temps il l´imite. Il imite parfois son maître, par exemple il essaie de parler comme lui et d’argumenter comme lui. C’est très comique. Les interventions de Sganarelle forment le comique de cette pièce, souvent il a le dernier mot, bien qu’il soit seulement le serviteur. Sans la dépendance mutuelle (=gegenseitig) entre Sganarelle et Dom Juan, la pièce serait beaucoup moins comique. Dom Juan a besoin de Sganarelle parce que c’est lui qui l’aide dans des situations délicates. Le serviteur sait tout de son maître. Dom Juan n’a que Sganarelle qui est son seul allié. Dom Juan et Sganarelle vivent selon de différentes valeurs: Dom Juan ressemble à une personne du siècle des lumières, en plus il est athée. Il croit seulement les choses qu’on peut expliquer avec la science, par exemple que deux et deux font quatre. Ses actions sont guidées par une pensée rationnelle, par exemple il ne croit pas que la statue en pierre baisse la tête ou qu’elle bouge.

[classe G4, Ronald et Jasmin]

Portrait du docteur Katz
Le médecin de Mme Rosa s’appelle docteur Katz . C'est un médecin généraliste et bien connu de tous les Juifs et Arabes pour sa charité chrétienne. Le docteur juif sait que l’euthanasie est interdite par la loi. Pour cette raison il est naturellement contre l’euthanasie. Le devoir de la médecine est de sauver les gens et cela signifie que les vieux n'ont pas le droit de disposer eux-mêmes de leur vie. Momo ne peut pas comprendre cette position du docteur. Les médecins sont en position d’intervenir sur le moment de la mort. C’est le docteur qui introduit le terme « euthanasie« (234). Il pense que l’euthanasie est le comportement d’un état dégradé de la société qui ne respecte pas la vie. C’est pourquoi il dit: « Nous sommes dans un pays civilisé, ici. » (234).Toutes ces raisons contribuent à ce que le docteur Katz ne peut pas accepter le dernier argument de Momo en faveur de l’euthanasie. Pour Momo, l’euthanasie devrait être une liberté individuelle, « le droit sacré des peuples à disposer d’eux-mêmes » (234). Pour lui c’est clair que si Mme Rosa voudrait « se faire avorter, c’est son droit » (234). Le refus du docteur Katz fait que Momo finalement pense qu’il est un salaud (234). C’est pourquoi il dit au docteur : « Si vous aviez un vrai cœur à la place de l’organe vous feriez une bonne action et vous avorteriez Madame Rosa tout de suite pour la sauver de la vie qui lui a été foutue au cul par un père qu’on connaît même pas » (236). Momo sent les souffrances de Mme Rosa et il lui a promis de tout faire pour qu'elle ne doive pas aller à l'hôpital. Voilà pourquoi il ne peut pas comprendre la position du médecin.

[classe G4, Ronald]

Portrait de Done Elvire
Done Elvire est la femme de Don Juan et la sœur de Don Carlos et de Don Alonso. Comme Don Juan elle appartient à la noblesse. A part le pauvre, c’est le seul personnage vraiment croyant de la pièce. Avant d’épouser Don Juan, Done Elvire était au couvent (=Kloster) , elle voulait vouer (=widmen) sa vie à Dieu et passer sa vie au couvent. Mais elle aussi, elle a été attirée par le charme et l’éloquence de Don Juan.
Don Elvire a été quittée par Don Juan qui, lui, est à la recherche d’une nouvelle aventure. Les deux frères de Don Elvire sont obligés de venger l’honneur de la famille, c’est une question d’honneur, c’est-à-dire le code d’honneur de la noblesse les oblige à agir ainsi. Alors ils sont à la recherche de Don Juan. Ils ont l’intention de le tuer. Ceci est la base de toute l’intrigue de la pièce.
Dans le premier acte il y a une confrontation entre Don Juan et Done Elvire. Elle veut savoir pourquoi il l’avait quittée – mais en réalité elle ne veut pas entendre la vérité. Elle aurait préférée entendre une bonne excuse. Don Juan justifie son acte en disant qu’il a eu tort de l’enlever du couvent, qu’il regrette de l’avoir épousé, que c’était une faute, etc. Mais toutes ces paroles ne sont pas sincères ! Sa conception de l’amour est : Tout le plaisir réside dans le changement. La fidélité est pour les ridicules.
Done Elvire apparaît plusieurs fois dans la pièce et chaque fois elle parle du courroux du Ciel (=la colère de Dieu) et de la punition que Don Juan obtiendra un jour. Don Elvire souffre beaucoup de l’infidélité de Don Juan, le mariage signifie autre chose pour elle.
Don Elvire est vraiment un personnage tragique. Ses sentiments pour Don Juan étaient sincères, elle est même prête à lui pardonner. A la fin de la pièce, quand Don Juan est mort, Sganarelle dit : Voilà tout le monde est content : filles abusées (comme Done Elvire), familles déshonorées, etc.

[classe G4]

Portrait de Don Carlos et Don Alonso
Don Carlos et Don Alonso sont les frères de Donne Elvire. Don Carlos et Don Alonso appartiennent à la noblesse du 17e siècle. Leur famille est importante pour eux, c’est pourquoi ils doivent venger l’honneur de la famille. Ils ne sont pas du tout d’accord avec Don Juan, sa manière de vivre et son infidélité vis-à-vis de leur sœur.
Don Carlos veut trouver Don Juan pour se venger de Don Juan. Pourquoi ? C’est parce que Don Juan a abusé leur sœur et ainsi blessé l’honneur de leur sœur et de toute leur famille. Pendant qu’ils cherchent Don Juan, Don Carlos est attaqué par trois voleurs. Don Juan se trouve tout près, observe cette scène et il va à aider Don Carlos. Les agresseurs partent. Après avoir aidé Don Carlos – sans savoir qui est Don Carlos – Don Carlos raconte à Don Juan qu’il est à la recherche d’un certain Don Juan pour faire un duel avec lui. Don Juan ne révèle pas son identité et promet à Don Carlos qu’il va l’aider à trouver Don Juan. Plus tard, Don Alonso, le deuxième frère de Don Elvire, arrive. Il reconnaît tout de suite Don Juan et il est prêt à le tuer. Don Carlos se trouve dans une situation difficile : il doit la vie à celui qui a déshonoré leur sœur. Il réussit à convaincre son frère de ne pas tout de suite tuer Don Juan. Ils essaient de trouver une autre solution pour sauver l’honneur de la famille.

[classe G4, Gabriel]

Portrait de Momo

Momo (Mohamed) est le protagoniste du roman "La vie devant soi". Le langage du roman est adapté au personnage de Momo, il s'agit d'un langage oral, familier et parfois même un peu vulgaire. Ce livre est écrit dans la perspective de Momo. Parfois Momo confond des mots, p.ex. proxynète et proxénète ou amnésie et amnistie, etc.
Momo vit chez Mme. Rosa à Belleville avec d'autres enfants de prostituées, sa mère est morte et son père se trouve dans une clinique psychiatrique. La mère de Momo était aussi une prostituée et son père un proxénète. Mme Rosa est comme une mère pour lui, mais Momo rêve pourtant souvent de personnes qui le protègent (p.ex. le rêve d'un policier ou le rêve de la lionne). Au début du livre, Mme Rosa s’occupe beaucoup de Momo et on voit qu’elle l’aime le plus. A la fin du livre, Momo doit s’occuper de Mme Rosa parce qu’elle est très vieille et malade.
Tous les gens autour de Momo sont vieux et vont mourir bientôt – ils ont la vie derrière eux - mais Momo a la vie devant soi.
Momo a du contact avec le vieux M. Hamil qui remplace un peu son père. Ils se rencontrent souvent et M. Hamil lui raconte de la vie, il lui apprend aussi à lire et à écrire et il lui apprend aussi le coran.

Momo se construit un ami – c’est un parapluie – qui s’appelle Arthur.
À la fin du livre, Momo va vivre chez Nadine et son mari (qui est psychiatre) parce que Mme. Rosa est morte.

[classe G4, Olivia]

Le portrait de Madame Rosa
Mme Rosa est la protagoniste dans le roman « la vie devant soi . » Madame Rosa est une vieille dame et elle est très grosse. Elle vit dans un appartement avec Momo et d’autres enfants de prostituées. Madame Rosa s’occupe de ces enfants. Pour arriver à son appartement elle doit monter jusqu’au sixième étage et ce n’est pas très facile pour elle. Elle aime les enfants à sa manière et elle fait de son mieux (=ihr Bestes tun), bien qu’elle soit vieille et malade.
Elle a survécu la deuxième guerre mondiale, bien qu’elle ait été emprisonnée dans le KZ à Auschwitz. Elle ne pouvait jamais oublier cette expérience traumatisante. Très souvent elle a peur. Dans son appartement elle a une image de Hitler pour pouvoir toujours se rappeler qu’elle a survécu des choses plus graves que ce qu’elle vit maintenant.
Au début, c’est Madame Rosa qui s’occupe de Momo et à la fin c’est Momo qui s’occupe de Madame Rosa.

[Classe G4, Simon]

Portrait d‘Antigone
Antigone est le personnage principal du livre. Elle est la nièce de Créon et elle a une sœur qui s’appelle Ismène.
Elle veut enterrer son frère Polynice, mais son oncle Créon l’a interdit. Antigone est très croyante, c’est la raison pour laquelle l’enterrement de son frère est plus important pour elle que la loi de Créon. Elle est très révolutionnaire parce qu’elle ne fait pas ce qu’on lui dit. Elle n’obéit pas au roi Créon, c’est la raison pour laquelle elle est punit avec la mort. Pendant les disputes entre Créon et elle, elle est très forte ou têtue (=stur) et ne change pas son avis. Cela montre qu’elle a un caractère fort.
Elle ne veut pas comprendre le monde et les arguments des adultes. Pour elle il est important de rester un enfant, de garder la pureté et la naïveté d'un enfant. Elle ne veut pas devenir adulte et assumer (=übernehmen) de la responsabilité. Sa sœur Ismène se montre beaucoup plus raisonnable et adulte, elle ne s'oppose pas aux lois de Créon.
Antigone aime sa nourrice. La présence de la nourrice dans cette pièce symbolise qu'Antigone se trouve encore dans le monde de l'enfance.

[classe G4, Andrea]

Portrait d‘Hémon
Hémon est un personnage secondaire. Il apparaît seulement deux fois dans la pièce. C'est le fils de Créon. Créon est le roi de Thèbes, c’est la raison pour laquelle Hémon est un prince. Un jour il devra devenir roi de Thèbes. C’est le successeur de son père Créon.
Hémon est amoureux d’Antigone. Il lui demande si elle veut devenir son épouse. Maintenant, Antigone est sa fiancée. En même temps il est le cousin d’Antigone et d’Ismène, parce que le père d’Antigone et d’Ismène, Œdipe, était le frère de Créon.
Hémon ne veut pas devenir un homme comme son père. (Il veut rester un enfant.)
À la fin, il essaie de sauver Antigone, son amour. Il veut défendre sa fiancée. Quand il apprend de la mort d’Antigone, il se suicide.
Antigone a peur que son fiancé devienne comme son père, elle a peur qu’il perde sa pureté et son innocence.
Créon reste seul à la fin, son successeur est mort.

[classe G4, Anja]

Portrait de Knock
Knock est le personnage principal dans la pièce de théâtre « Knock ou le triomphe de la médecine ». Knock est le nouveau docteur à St. Maurice, un petit village. Il semble être le contraire de son prédécesseur Parpalaid. Le docteur Knock s’intéresse plutôt à l’argent des habitants. On pourrait dire que Knock est plutôt un charlatan qu’un vrai docteur. Knock rend les gens de St. Maurice malades pour devenir riche. Il poursuit (=verfolgt) des intérêts égoïstes (=egoistische Interessen). Le but (=Ziel) de Knock est que tous les habitants du village se sentent malades. Pour manipuler les gens et pour gagner leur confiance, Knock utilise un langage médical. Il s’exprime par exemple souvent avec des termes que les habitants ne comprennent pas. Knock n’a pas beaucoup de savoir de la médecine, mais il sait parler. Il sait très bien influencer les gens. Il rend les gens dépendant de lui (il est le seul docteur à St. Maurice). Outre le fait que Knock veut gagner beaucoup d’argent, il vise à avoir du pouvoir. Il veut avoir du pouvoir dans tout le village. Knock est un mégalomane, il se voit comme le créateur. Knock représente la modernité: par exemple il mange des sandwiches à midi, il utilise des méthodes modernes pour « guérir » les gens et il fait des statistiques de tout. Son caractère et ses méthodes modernes impressionnent le peuple simple à St. Maurice. Après très peu de temps, tout le village est malade, tous les gens sont devenus "des clients réguliers et fidèles" de Knock. La pièce "Knock ou le triomphe de la médecine" est une sorte de satire de la manipulation des masses, la médecine est présentée comme une idéologie, une religion. Et l'ambitieux docteur Knock exploite son pouvoir à la manière d'un dictateur. Son comportement fait de plus en plus penser à celui d'un dictateur. Et les gens, par exemple Mme Rémy, l'admirent comme on admire un dictateur.

[classe G4, Priscilla]

Portrait de Monsieur Hamil
Monsieur Hamil est un vieil homme qui habite à Belleville, comme Momo. Il joue un rôle très important dans la vie de Momo. C'est grâce à Monsieur Hamil que Momo apprend à lire et à écrire. Monsieur Hamil, étant aussi musulman, lui enseigne sa culture et sa religion. On pourrait dire que M. Hamil remplace le père absent de Momo. Pour M. Hamil les livres de Victor Hugo (p.ex. "Les misérables") sont très importants. Victor Hugo - dans ses romans - accorde une grande importance aux gens pauvres qui n'ont pas de privilèges, qui vivent dans la misère, etc. Là nous avons donc une parallèle avec "La vie devant soi" qui nous présente aussi la vie des personnes pauvres, malades, exclues de la bonne société (Momo qui ne va pas à l'école, Mme Rosa ayant toujours peur, etc.) Il y a une scène où Momo dit: "Quand je serai grand j'écrirai aussi les misérables" - ce qu'il a fait en racontant ses souvenirs d'enfance dans le roman "La vie devant soi".

[classe G4, Jasmin]


Portrait de Monsieur Parpalaid
Portrait de Madame Rémy (Pourquoi veut-elle que Knock reste à St. Maurice?)
Portrait de Monsieur N'Da Amédée